Construire vert : Les labels et certifications à connaître

Favoriser une construction plus durable est aujourd’hui, en plus d’une exigence éthique, une exigence réglementaire. Des normes environnementales, nationales, européennes ou internationales, interviennent en la matière.
A côté des normes, il existe des labels et certifications, dont l’obtention peut être un atout pour bénéficier de financements ou d’incitations fiscales.
Connaître les principaux labels et certifications environnementales encadrant le secteur de la construction est donc essentiel : nous faisons le point sur cet enjeu dans cet article.

Le label E+C-

En France, un nouveau référentiel pour la construction durable nommé « Énergie positive & Réduction Carbone (E+C-) » a été mis en place pour définir les exigences environnementales minimales à respecter dans ce domaine. Ce label bas carbone, précurseur de la future réglementation environnementale (RE 2020), pousse ainsi les acteurs du secteur à adopter des solutions innovantes permettant de réduire leurs consommations énergétiques et leurs émissions de gaz à effet de serre.

Le label BBCA

Le label BBCA témoigne de l’exemplarité d’un bâtiment en matière d’empreinte carbone.
Il récompense les efforts pour atteindre une construction bas carbone, et s’applique aux bâtiments neufs comme aux bâtiments rénovés.
Ce label prend en compte tous les aspects d’un projet, qu’il s’agisse de :

  • sa construction : le bâtiment présente-t-il une mixité intelligente de matériaux ? Sa conception est-elle sobre ?
  • son exploitation : fonctionne-t-il avec de l’énergie faiblement carbonée, des énergies renouvelables… ?
  • stockage carbone : est-il conçu à partir de matériaux biosourcés par exemple ?
  • économie circulaire : y-a-t-il eu un réemploi des produits ? une mutualisation des espaces est-elle prévue… ?

Pour les bâtiments rénovés, le référentiel BBCA a permis, pour la première fois en octobre 2018, de mettre en lumière les rénovations exemplaires en termes d’empreinte carbone. Pendant la phase de construction, l’effort est calculé en proportion d’éléments affectés, en se référant aux normes établies pour les nouvelles constructions similaires.

Le label « bâtiment biosourcé »

Ce label vient récompenser l’usage de matériaux biosourcés dans la construction.
Il atteste que tout ou partie d’un bâtiment neuf comprend une part significative de matériaux obtenus à partir de biomasse végétale ou animale (bois, chanvre, laine…).
Il s’applique à toutes les typologies de bâtiments, mais dans le seul champ de la construction neuve. Trois niveaux de labels sont définis, qui correspondent au taux d’incorporation de matière biosourcée selon le type de bâtiment.

Les labels « Biodivercity »

Les labels Biodivercity offrent, depuis 2013, un cadre structuré pour faire grandir la Biodiversité dans la construction. Ils s’appliquent aux projets de construction neufs, de rénovation de l’ilot bâti au quartier ainsi qu’aux sites existants.
Ces labels viennent promouvoir les démarches favorables à un meilleur équilibre avec la nature au sein des villes : diversité des milieux et écosystèmes (point d’eau, toiture végétale, jardin…), diversité des espèces (oiseaux, insectes, végétaux…).

La certification HQE™

Créée en France, la certification Haute Qualité Environnementale (HQE™) est aujourd’hui étendue au niveau international et certifie les bâtiments respectant des exigences environnementales particulièrement élevées. Elle s’appuie sur 14 cibles regroupées en 4 catégories : éco-construction, éco-gestion, confort et santé. Pour obtenir cette certification, le maître d’ouvrage doit démontrer la performance environnementale de son projet à travers une démarche transparente et responsable.

La certification BREEAM

Originellement développée au Royaume-Uni, la certification Building Research Establishment Environmental Assessment Method (BREEAM) est utilisée dans plus de 80 pays pour évaluer et améliorer la performance environnementale des bâtiments. Elle s’appuie sur des indicateurs variés tels que l’énergie, la gestion de l’eau, les matériaux employés, l’accès aux transports publics ou encore la biodiversité autour du site. Il existe différents niveaux de certification BREEAM : passable, très bon, excellent et exceptionnel.

Une réponse aux attentes

Le respect des réglementations en vigueur et l’obtention de certification lors de la réalisation de projets de construction permet de grandir une approche responsable et durable.
Elle répond à une attente forte de notre époque.
En vous appuyant sur ces référentiels, vous pourrez développer des projets alliant qualité, performance et respect de l’environnement.

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